Salle équipée pour 80 personnes
Réservation : secrétariat de la mairie – 02 35 27 74 25.
Vaisselle : 0,70€ le couvert le premier jour de location gratuit le lendemain
Location pour les résidents de la commune :
Location pour les résidents extérieurs (hors commune) :
1, rue des écoles 76110 Vattetot-sous-Beaumont
Téléphone: 02 35 29 58 14
Mail : 0761464d@ac-normandie.fr
Le siège social du regroupement scolaire est situé à la mairie de Vattetot-sous-Beaumont.
La secrétaire du regroupement est joignable : le jeudi à la mairie : de 9h à 12h et de 14h à 17h et par téléphone au 02 35 27 74 25 – par mail : sires.vattetot.stmaclou.gonfreville@orange.fr
Originaire du Havre, l’abbé Bernard ALEXANDRE (1918-1990), en plus de son sacerdoce de curé à Vattetot-sous-Beaumont, est connu pour ses talents de conteur révélé par ses histoires cauchoises mais aussi et surtout pour sa qualité d’écrivain que l’on pourrait qualifier d’ethnologue avec un roman autobiographique paru dans la collection Terre Humaine : Le Horsain. Vivre et Survivre en pays de Caux. Roman qui a fait connaître Vattetot-sous-Beaumont bien au-delà de nos frontières. « Nous sommes au cœur du pays de Caux. […] Mais voilà, je ne suis pas cauchois, je n’ai pas vu le jour sur le plateau, comme ma mère. Je monte de la grande ville que j’ai quittée ce matin. Je suis un horsain : un étranger. »
Vattetot a la chance d’avoir pu conserver ses chemins séculaires jadis empruntés quotidiennement pour vaquer aux travaux des champs ou joindre les hameaux et masures isolés. Un magnifique circuit (N°8) balisé est à la disposition des randonneurs; nous conseillons d’aller aux beaux jours admirer comme l’écrivait en 1903 l’abbé AUBERT, historien de Vattetot : » Allons à Beaumont et de là, regardons le spectacle offert à nos yeux dans un rayon de 3 à 4 lieues. À nos pieds, deux vallées naissantes vont : l’une à la mer, l’autre à la Seine. La plaine, vaste, immense, est recouverte à la belle saison d’un riche tapis multicolore où se mélange dans une enchanteresse harmonie la teinte variée de ses récoltes, de ses futaies, de ses villages. C’est l’or clair des colzas en fleur, l’azur délicat des lins, le gris-vert des blés non encore mûrs, ondulants sous la brise comme des flots et qui tantôt dorés par le soleil de juillet, seront parsemés de points rouges et blancs, corolles des coquelicots et des pâquerettes. » .
Chemins de randonnées autour de Vattetot-sous-Beaumont cliquez ici
Ce village du plateau Cauchois est situé à l’extrémité sud-est du canton de Goderville et hors des grandes voies de communication. Du 11ee au 18e siècle, il était traversé par trois chemins principaux : Un en venant de Bréauté par le bois de Beaumont et allant au centre du village vers la vallée de Mirville, un autre à l’ouest, à la lisière du bois le chemin de Fécamp à Bolbec et au nord, le troisième, allant de Goderville à Fauville. Au hameau de la Fontaine, dans le vallon, jaillit la source de la petite rivière qui alimente les étangs du château de Mirville. Le patrimoine de Vattetot est le suivant : Une église avec flêche ardoisée, son chœur avec marques des XIIe et XIIIe, sa haute nef du XVIIe. Elle possède de magnifiques fonts baptismaux en pierre sculptée du XIIIe et la célèbre statue du Père Éternel du XVIe, provenant de la chapelle Ste Véronique de la Léproserie détruite . La tradition locale nous rapporte que le chœur actuel de l’Èglise fut jadis la chapelle d’un manoir voisin situé face au manoir presbytéral et brûlé en 1850. il était la propriété du Bailly de Bolbec. Le très ancien manoir de Brilly (en 1222 Guillaume de Brilly est Chevalier).Le manoir du Parlement, belle b‚tisse ‡ pans de bois datant du XVIe siècle, devait servir de lieu de réunion ?
Sous l’Ancien Régime et dËs la fin de la période ducale, le village relevait directement du Roy qui, seul, pouvait fieffer[1]. Il était partagé en deux fiefs[2] : Le fief de Ste Marie, patronne de la paroisse et avec la fief ferme[3] et le fief de Brilly.
• Le fief de Sainte-Marie :
On trouve des traces des seigneurs patrons de Ste Marie de Vattetot à partir de 1383. En 1522, Jean de Bailleul, fils de Pierre de Bailleul, achète à Jean Duvoisin de Vitanval (de Ste Adresse) le fief de Ste Marie, ainsi que la Fief Ferme. 9 générations des de Bailleul vont se succéder jusqu’en 1793.
• Le fief de Brilly :
Propriété de Guillaume de Brilly. On trouve son nom en 1225 pour la présentation au personnat[4] de St Thomas (chapelle perpétuelle de l’Èglise de Vattetot). En 1270, le fief est sous la coupe de Roger de Brilly. En 1350, il est transmis à Richard de Brilly. Le 5 février 1402 Marie de Brilly épouse Pierre de Goustimesnil. Le fief de Brilly passe aux Goustimesnil pour trois siècles. . En 1702, Jacques Duquesne Escuyer Seigneur du Roumois (né à Vattetot le 19 avril 1655 et mort à Vattetot en 1710), fils d’Anthoine Seigneur du Roumois, achète le fief de Brilly. Jacques Duquesne mort, le fief revient aux de Brilly en 1714. En 1785 Jean-Louis de Bailleul, Patron et Seigneur de Vattetot, né à la Martinique où son père Jacob-Gabriel était Gouverneur, achète le fief de Brilly. Il sera le dernier Seigneur de Ste Marie de Vattetot, dernier Seigneur de Brilly et dernier ayant-droit de présentation à la Cure et au Personnat. Depuis 1537, les de Bailleul étaient aussi Seigneurs Dutot ‡ Fontenay ; ces deux fiefs octroyant les droits de présentation à la Cure auparavant réservés au Roy.
• Léproserie, Maladrerie de Beaumont, un asile de douleurs :
C’est sous le règne de Louis VIII (1223-1226) que ces « asiles » furent créés en France ; il y en avait 36 dans l’arrondissement du Havre. Louis VIII légua 100 sous (5 francs) à chacune des léproseries de son royaume. Elle était située à la lisière ouest du bois (parcelle 41bis du terrier seigneurial), en bordure du chemin tendant de Fécamp à Bolbec (aujourd’hui disparu à cet endroit). La superficie de la masure comprenant chapelle et léproserie était de 3 acres. En 1260, le 3 des IDES de mars, l’archevêque Rigaud reÁut la résignation du chapelain et en 1262 c’était un certain Pierre Acolyte qui officiait. La léproserie était commune aux paroisses de Gonfreville-Caillot, Imauville, Bréauté, Goderville, Grainville l’Alouette, Vattetot, Rouville, Beuzemouchel (Bernières), Mirville, Beuzeville. Ses biens fonciers représentaient 26 acres pour un revenu de 200 livres, le titulaire devait à la seigneurie du T‘T à Gonfreville : une paire d’éperons blancs d’une valeur de 2 sous 6 deniers plus une rente de 15 deniers. La lèpre disparue, en 1673, la léproserie et toutes ses appartenances furent remises à l’ordre de St Lazare et un décret de 1701 attribua tous les biens à l’hospice du Havre fondé en 1669 qui les garda jusqu’en 1878. La démolition de la chapelle Saint Marguerite / Ste Véronique date de 1702.
• Le moulin à vent
Le moulin seigneurial était situé à Beaumont en bordure du chemin reliant Beaumont à Férambosc (parcelle 51). Il a été détruit pendant la seconde moitié du 19e siècle. Au Moyen-Âge, un autre moulin (dit de Fauquelon) était situé dans la plaine de Houppeville.
• La Révolution
Pour les habitants de Vattetot, ce sera 10 annees de grande agitation ; entre 1790 et 1799 Vattetot sera inclus dans le canton de Bréauté, district de Montivilliers. C’est le début d’une ère nouvelle ; l’abbé Grenet curé prêta le serment exigé par la loi et continua ses fonctions. Le 07.11.1792, Bréard Maire vint lui donner décharge du registre des baptêmes, mariages et inhumations. An 1er de la République, commencement de l’État-Civil dans les mairies, le curé rétracta son serment et l’église fut fermée 3 ans. On essaya en vain de faire pousser un Arbre de Liberté : 2 tentatives furent opérées, l’arbre fut coupÈ chaque fois. Le 21 avril 1798, suite à des comportements considérés hostiles au nouveau Régime, un procès s’ouvrit devant le Juge de Paix de Bréauté et se poursuivit plusieurs mois : 20 prévenus dont 8 de Vattetot, 96 témoignages, 8 mandats d’amener, 10 mises en liberté, 6 comparutions, tel fut le bilan de ce procès fleuve. la Révolution terminée, le village retrouva le calme.
• Les Guerres
Comme tous les villages, Vattetot, au cours de sa longue histoire, a payé un lourd tribut en vies humaines lors de ces périodes troublées. On relève à l’État-Civil ces morts pour la Patrie :
1914/18 : 66 mobilisés ; 16 morts.
1939/45 : 2 morts + Nombreux prisonniers de guerre partis 5 ans + les déportés du travail.
Algérie : 1 mort
La population de Vattetot qui était en 1825 de 680 habitants pour 58 feux a vu son nombre diminuer rapidement en 1 siècle : 369h en 1925 en raison de la disparition des tisserands ‡ domicile qui faisaient la richesse du pays. Depuis le Moyen-Âge on cultivait et traitait le lin, on élevait grand nombre de moutons (bêtes à laine), les femmes étaient fileuses de 8 ans jusqu’à la fin de leur vie. Il fallait 6 fileuses pour pourvoir à un métier à tisser. À partir du 18e siècle, ici, on fabriquait des mouchoirs imitant les jolies et chatoyantes étoffes du Siam, les toiliers (telliers), tisserands s’appelèrent alors SIAMOISIERS (producteurs de Siamoiseries).
À partir de 1830, l’essor industriel des centres voisins a fait pÉricliter cette activitÉ artisanale ; nos jeunes tisserands ont dû, pour gagner leur vie, délaisser le village natal pour la ville ; les anciens ont été obligés de démonter leurs métiers. Nous n’entendons plus le bruit de la navette courant ‡ travers les fils ou celui du balancier tiré par la main de l’ouvrier.
Aujourd’hui : avec 500 habitants, le reflux de la ville s’est opéré grâce aux moyens de déplacement et pour jouir de la qualité de vie de la campagne. La commune dispose pour cela dû une Mairie, une école en regroupement, de construction récente ou restaurée (déjà en 1758, Jacques Lemesle était maître d’école et le 23 avril 1684 les habitants se plaignaient à l’Évêque en visite de n’avoir point de Clerc pour tenir les écoles), une salle polyvalente (pour les rassemblements divers, expositions, etc), un terrain de sport.
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012 2015 2017
327 345 279 361 484 490 530 555 585 590